
Le bureau de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) a transféré une proposition de loi portant sur les bâtiments et constructions achevés sans permis de bâtir à la commission de planification stratégique, de développement durable, du transport, de l'infrastructure et de l'urbanisme.
Le texte, déposé à l'ARP le 1er juillet 2025 par 25 élus, comporte un seul article modifiant la loi n°11 de 2015 relative à la régularisation des bâtiments édifiés en violation des permis de bâtir. Il propose une révision des articles 2, 5 et 14.
Pour régulariser la situation, une amende est calculée en fonction de la superficie de la construction non autorisée, selon les modalités suivantes :
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Pour les constructions à usage résidentiel individuel : si elles sont bâties par un particulier, le propriétaire doit payer 35 dinars par m². Si elles sont bâties par un entrepreneur, l'amende est de 300 dinars par m² lorsque la construction sans permis ne dépasse pas 10% de la zone autorisée, et de 500 dinars par m² lorsqu'elle dépasse 10%.
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Pour les constructions à usage résidentiel collectif : l'amende est de 500 dinars par m² si la construction sans permis ne dépasse pas 10% de la zone autorisée, et de 700 dinars par m² si elle dépasse 10%.
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Pour les constructions à usage touristique : l'amende est de 100 dinars par m² si la construction sans permis ne dépasse pas 10% de la zone autorisée, et de 150 dinars par m² si elle dépasse 10%.
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Pour les constructions à usage industriel : l'amende est de 50 dinars par m² si la construction sans permis ne dépasse pas 10% de la zone autorisée, et de 80 dinars par m² si elle dépasse 10%.
La proposition précise que toute personne souhaitant régulariser la situation d'un bâtiment construit sans permis doit déposer une demande dans un délai ne dépassant pas trois ans à compter de l'entrée en vigueur de la loi. Cette demande doit être déposée auprès de la collectivité locale compétente territorialement.
S.G
La majorité des fautifs ont hérité de la culture administrative et de l'usage des municipalités de l'époque de Bourguiba, où il fallait obligatoirement être inscrit au parti PSD pour obtenir une maison subventionnée ou un permis de bâtir.
Aucun gouvernement n'a osé exiger la restitution et punir les propriétaires.
Ce serait un bon travail pour notre journaliste d'investigation chez @BN..
Les tunisiens ont la médaille d'or dans la construction anarchique. Le code de l'urbanisme (ensemble des lois, crime, tribunal, etc) est régulièrement violé, il suffit qu'il y a un certain accord entre les habitants et tout sera toléré, même si on saisi l'espace public.
@BN : n'oubliez pas de classer cet article, et toutes les propositions de cette pseudo ARP, dans une rubrique d'insolite.
Nous n'apprenons rien de ce qui existe ailleurs, par le monde.
Nous sommes des mutants, des destructeurs, des mass'khines, des chléyék, des g3arr.
La bhéma et la cécité ont colonisé notre conscience.
Les chameliers et leurs troubadours de la maudite terka, en furent les meilleurs dans ce domaine !!
L'exode rurale est un fléau.
Certaines de nos banlieues, commencent à ressembler aux favelas brésiliennes.
Le pays est en train de partir en *ouille.
La rigueur et l'intransigeance doivent reprendre la main, sinon, d'ici peu, ça en sera fini de nous !!
Que font les élus municipaux ?
Que font les délégations ?
Que fait le gouvernorat ?
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'?a sent les "autorisations" sales, ça ...
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Une enquête s'impose ...
Sus aux escrocs et à un des nombreux fléaux qui gangrènent la NATION. du pays !!!
Aucune pitié ni aucune empathie.
Ils ont fait du pays, une étable à ciel ouvert !!!
Si les amendes et autres pénalités ne sont pas payées, ça sera la taule direct et pour pas mal de temps.
Parce que si on limite la pénalisation des constructions anarchiques aux seuls paiements d'amendes, il suffira pour tous ceux qui s'estiment au dessus des lois, qui veulent faire savoir qu'ils ont du pognon plein les poches et qui emmerdent leurs voisins aussi bien que les pouvoirs publics du matin au soir, de les payer, après construction, pour voir des saloperies pousser partout comme des verrues aussi puantes que ceux qui les ont construites, comme, à titre d'exemple, des escaliers extérieurs surplombant la chaussée publique, des "entrées" transformées en véritables halls de réception avec jardinets pour certains, des "garages" improvisés, des trottoirs "personnalisés" ou tout simplement "happés" par la contruction, des étages présentant de sérieux risques d'effondrement et des laideurs architecturales deprimantes rajoutant des couches d'horreurs à la morosité ambiante de certains quartiers.
C'est pourtant simple, il suffit d'exiger l'affichage du numéro et la date du permis de construire sur tout chantier en cours.
Pas d'autorisation sera égal à destruction immédiate avec prises de vues qui pourront passer au journal télévisé du soir, pour ajouter un peu de "fdhiha" aux amendes salées...
Maintenant, il y aussi l'autre face de la pièce, certaines autorisations de bâtir sont très difficiles, voire "impossibles" à obtenir, devinez pourquoi...
C'est tous les aspects du problème des constructions anarchiques parallèlement à celui du nécessaire développement de l'habitat, conformément à un style respectant la "tunisianité" architecturale qui doit être débattu à l'assemblée nationale, si on veut faire du bon travail de député....