
Le coût de la consommation d’eau en bouteille atteint désormais entre 130 et 140 dinars par mois pour une famille tunisienne de cinq personnes, selon l’expert en ressources hydriques Hassine Rehili dans une interview à la Tap. Cette hausse est liée à l’augmentation des températures et à la dégradation de la qualité de l’eau potable.
La Tunisie figure parmi les plus gros consommateurs mondiaux d’eau en bouteille, avec une moyenne de 241 litres par habitant en 2024, contre 225 litres en 2020. Environ trois millions de citoyens sont privés d’eau potable en raison de la salinité, de la pollution et de l'absence d'assainissement.
Face à cette situation, certaines familles se tournent vers des sources d'eau d'origine inconnue, notamment via les vendeurs ambulants, ce qui représente un risque sanitaire majeur. Hassine Rehili appelle l’État à améliorer la qualité de l’eau, en particulier dans les zones touchées comme le bassin minier, à moderniser les canaux vétustes de la Sonede, et à réduire le gaspillage, estimé à 40% des ressources disponibles.
L'expert déplore l’absence de politiques d’adaptation depuis 1995, soulignant que des mesures préventives auraient permis d’éviter les coupures et le recours coûteux au dessalement.
R.B.H


L'un des aspects les plus importants de l'évaluation de la qualité de l'eau est la présence d'agents pathogènes. La bactérie intestinale Escherichia coli, comme les virus et la plupart des bactéries pathogènes, ne se multiplie que dans l'organisme des animaux à sang chaud, et non dans le sol ni dans le réseau d'approvisionnement en eau. Les agents pathogènes pénètrent dans les puits presque exclusivement par les eaux de surface contenant des matières fécales. La détection de la bactérie intestinale Escherichia coli (E. coli) indique donc une contamination de l'eau par des matières fécales. Les représentants les plus courants d'E. coli sont inoffensifs en soi et, en tant que symbiotes, indispensables à notre flore intestinale. Cependant, lorsque l'on tente de détecter en laboratoire des germes dangereux tels que Salmonella, Campylobacter et Streptocoques, ceux-ci sont régulièrement envahis par E. coli, relativement abondant. La détection des agents pathogènes eux-mêmes est donc très complexe. Forts de nombreuses années d'expérience sur le lien entre la détection d'Escherichia coli et le risque pathogène, nous évitons la détection différenciée et méthodologiquement difficile de diverses bactéries nocives et utilisons E. coli comme indicateur de risque. D'autres indicateurs de contamination fécale répertoriés dans l'ordonnance sur l'eau potable sont les entérocoques, Clostridium perfringens et, avec une signification limitée, les bactéries coliformes. Bien que le principe indicateur soit appliqué à ces bactéries, elles ne sont pas considérées comme des paramètres indicateurs au sens de l'ordonnance sur l'eau potable, car leur présence indique un danger potentiel pour la santé.
Important:
Les valeurs limites pour le comptage bactérien sont de 100 unités formant colonie (UFC) par millilitre pour le comptage bactérien total ; E. coli, les entérocoques et les bactéries coliformes ne doivent pas être détectables dans 100 ml d'échantillon d'eau après une procédure d'enrichissement.
Seulement lorsque l'eau contient moins de 100 germes par millilitre lors de la mise en bouteille, quel est le nombre de germes à température de stockage ? Des millions de germes par millilitre, sans aucun doute.
La croissance logarithmique (également appelée croissance exponentielle) des germes, comme les bactéries, décrit une phase où le nombre de germes augmente proportionnellement à la population existante (une génération chaque 20 min!) . Cela signifie que le taux de croissance est très élevé, car chaque germe est capable de se diviser continuellement tant que les conditions sont optimales.
Sorry si mon commentaire est trop long.
Quelques arrivistes fils de, des nouvelles bourgeoisies pathétiques boivent de l'eau en bouteille en plastique alors que c'est la même en robinet.
Pour rappel l'être humain n'envoies pas directement l'eau a bire dans son sang mais par plusieurs filtres comme les reins et il a bu dans des flaques d'eau sales depuis 300 milles ans et il et toujours là.
9allou l'esclavage a été abolie en Tunisie..
Comme l´a bien dit un foriste: Kèn mouch min 3mèhim Mè n3ichou m3èhim,
Il n'est pas nécessaire de l'extraire des eaux profondes comme l'eau minérale naturelle.
Normalement, tant qu'il n'y a pas de tuyaux en plomb ou en cuivre nouvellement installés dans la maison, vous pouvez boire l'eau du robinet sans aucun problème. De plus, l'eau du robinet, surtout lorsqu'elle est fraîche, a non seulement bon goût, mais est également écologique.
3 millions de Tunsiens sont ainsi privés d'eau potable; faute d'être raccordés et/ou financièrement précaires pour s'acheter de l'eau en bouteille, dont le prix s'envole, car exploitée et vendue par des sociétés mafieuses...
Et à propos de cette eau en bouteille, il est impératif de vérifier les caractéristiques chimiques de chaque marque et dont certaines sont néfastes. Exemple, une marque tunisienne " offre" un taux de nitrate scandaleux, 24mg/Litre. Un crime contre la sanré publique...au point que dans une région agricole et d'élevage d'un pays d'Europe et où l'eau du robinet est la plus chère dans ce pays, même beaucoup de paysans et d'éleveurs, réputés très économes, se sont rabattus sur l'eau minérale en bouteille...
L'eau potable du robinet doit être considéré, à juste titre, comme un service public, digne de ce nom...mais hélas, pas en Tunisie, où l'Etat, faisant semblant de s'occuper de nos hôpitaux publics, lesquels se dégradent à vue d'oeil, manquant de matériel, de médecins génaraux et surtout spécialistes, au point que de plus en plus de médecins migrent vers l'Europe et les Amériques. Au lieu de construire de nouveaux hôpitaux, qui seront des coquilles vides, l'Etat ferait mieux d'équiper mieux ceux existants, en matériel et en médecins, dont il faut améliorer les conditions de travail et de salaire; ce serait possible...sans discours creux, fausses promesses et une dose dominante de populisme crasse et malfaisant, doublé d'une démagogie sans pareille dans notre pays...
Les bouteilles en plastique sont légères, pratiques et disponibles dans tous les supermarchés. Mais c'est la fin des avantages, car ceux qui boivent dans des bouteilles en plastique consomment non seulement de l'eau minérale, mais souvent aussi des microplastiques. Mauvais pour l'environnement 'et aussi pour notre corps (suspection de démence !!) ?
L'eau minérale en bouteille plastique présente plusieurs risques, notamment la libération de microplastiques et potentiellement de plastifiants comme le bisphénol A (BPA), qui peuvent s'infiltrer dans l'eau. La formation de bactéries et de germes dans les biberons, notamment en cas d'utilisation répétée, peut également présenter un risque pour la santé.
Imaginez combien d'entérobactéries (Coliformes) sont autorisées dans l'eau potable (moins de 100/ml lors des analyses en laboratoire !). On dit lors du remplissage des bouteilles en plastique : après quelques jours et même quelques semaines à température ambiante (22 degrés !), dans notre cas généralement la température de la rue, combien de germes se trouvent déjà dans la bouteille et de particules de plastique dans cette bouteille. Il semblerait que, conformément à la loi sur l'eau potable, les bouteilles d'eau ne puissent plus être étiquetées comme eau potable.