
Le porte-parole de l’organisation syndicale, Sami Tahri, a indiqué, dans une déclaration accordée à Diwan FM, vendredi 30 mai 2025, que le syndicat appelait à une révision de la nouvelle législation sur les contrats de travail et mettait en garde contre ses effets sur l’emploi, notamment dans le secteur du tourisme.
Sami Tahri a dénoncé un texte « précipité, populiste et déconnecté des réalités du terrain ».
La loi fondamentale n°9 de l’année 2025, promulguée le 21 mai et publiée au Journal officiel de la République tunisienne, vise à encadrer les relations contractuelles de travail et à mettre fin aux pratiques de sous-traitance. Elle a été adoptée à l’issue d’une longue séance plénière au Parlement, qui s’est achevée à l’aube du mercredi 21 mai.
Mais selon l’UGTT, ce texte comporte de nombreuses « lacunes juridiques » qui, loin de protéger les travailleurs, pourraient au contraire être exploitées pour faciliter leur licenciement. « Ce projet n’a pas été concerté avec les spécialistes ni les représentants des travailleurs. Seule la voix des employeurs a été entendue », regrette Tahri.
Le syndicaliste a précisé que l’UGTT avait déjà alerté sur ces failles lors des discussions préliminaires, sans être réellement écoutée. Aujourd’hui, les premières conséquences se font sentir, notamment dans le secteur du tourisme. « Le nombre de travailleurs licenciés est bien supérieur à celui annoncé par la Fédération du tourisme. Une grande partie d’entre eux n’a jamais été déclarée et travaillait sans contrat, dans une économie parallèle », affirme-t-il.
Le responsable syndical s’inquiète également pour d’autres secteurs qui pourraient être affectés par les effets pervers de la nouvelle législation. « Ce texte est plein de slogans creux. Il n’a pas pris en compte les remarques des professionnels ni anticipé les retombées sur le terrain », poursuit-il.
L’UGTT affirme avoir donné des instructions à ses structures syndicales pour surveiller de près les licenciements et tenter d’en atténuer les conséquences sur les travailleurs. Elle appelle désormais à une révision en profondeur du texte, dans le cadre d’un véritable dialogue social.
S.H


Est ce que vous avez fait votre travail? Avez vous défendu comme vous dans vos discours utopique le droit des travailleurs?
Avez vous fait barrage au népotisme au magouilles de certains anciens et actuels dirigeants?
Avez vous défendu les employés des sociétés étrangères implantés en tunisie? Des employés qui ont leurs collègues dans les maisons mères de leurs entreprises en France en Allemagne en Italie etc qui sont payés 4 à 5 fois minimum le salaire de leurs collègues de l'implantation tunisienne
Vous allez me dire différence de pouvoir d'achat je vous direz oui mais au point de payer l'équivalent de 450 ou 500 euros
Normalement c'est à vous de proposer de défendre corps et âmes une nouvelle lois de travail
De proposer une solution aux caisses sociales
De forcer le gouvernement à faire son audit niveau dépenses mais surtout le licenciement de tout ceux et celles qui ont étaient recruter grâce à des pots de vins ou recruter sur la base de faux diplômes
Ou étiez quand le pouvoir d'achat à était multiplier par 3
Ou étiez vous quand le TMM a étais multiplier par 2 ou 3 depuis 2010
Vive la Tunisie
Bien que tout les données toutes les analyses ne nous disent qu'une seule chose
L'avenir est sombre pour notre mère qui est la Tunisie
Mais elle renaîtra de ses cendre tel un phoenix
Rien !
Pire encore, vous avez cautionnez le travail dissimulé.
Votre bilan est catastrophique !
Plus royalistes que le roi
Tunisie terre des contradictions
Je me demande qu est ce qu a empêcher Tahri et ses camarades de ratifier les lois régissant la sous traitance qui dataient de 1966?
Depuis 2011 on entend des slogans ""Akbar koaa filbLed"""mais il s est avéré que c est du populisme et du BLA BLA...
L'UGTT se comporte comme un parti politique et non comme un syndicat, qui devrait normalement se réjouir de l'abolition de la sous-traitance.
Naturel, en somme.
Surtout, connu et de notoriété syndicale.
Cela ne choque pas, on est dans un pays du tiers-monde, comme disait un avocat marron connu dans le canton pour couvrir ses pratiques douteuses.
Travail dissimulé, salarié sans protection sociale, la collectivité bernée, l'?tat volé.....au seul profit d'un tenancier d'hôtel, et cnest un syndicaliste qui regrette les effets d'une loi tendant à y mettre un terme.
Les capitalistes sont retors.
Ils veulent tout, et le reste pour les autres...selon le bon mot d'un rigolard.
Et comment appeler un syndicaliste défendant le "travail au noir"?
Un syndicaliste réaliste?
Ou dirgeant d'un syndicat jaune.
Car, référer à "populisme" brouille le message avec des mots creux.
C'est même une facilité de langage.