
L’économiste Ridha Chkoundali est revenu ce lundi 2 juin 2025 sur les répercussions de l’amendement du Code du travail sur la compétitivité économique des entreprises tunisiennes.
Dans un statut publié sur Facebook, Ridha Chkoundali a d’abord expliqué que cet amendement dissocie la dimension économique de la dimension sociale, en se concentrant uniquement sur cette dernière, alors qu’il est impossible d’améliorer les conditions sociales sans générer davantage de richesse productive.
Il a ensuite rappelé que l’approche selon laquelle la stabilité sociale serait une condition préalable à la création de richesse néglige le fait que cette stabilité, censée garantir un revenu assurant une vie digne, ne peut être atteinte sans progrès économique.
M. Chkoundali a également précisé que les sphères économique et sociale s’influencent mutuellement dans une relation dialectique, et que l’esprit de la loi initiale visait à améliorer la situation des travailleurs tout en renforçant la compétitivité des entreprises, réduisant ainsi l’emploi précaire et améliorant l’organisation de l’économie.
Il a ensuite souligné que l’amendement du Code du travail a alourdi la masse salariale des entreprises, diminué leur compétitivité et contribué à une accélération de l’inflation.
S’agissant du secteur public, Ridha Chkoundali a ajouté que l’amendement a entraîné une hausse des dépenses de l’État, creusant son déficit. Selon lui, cela pourrait se traduire par une hausse des impôts ou par un recours au financement monétaire, au détriment de la compétitivité et de la croissance. Le marché de l’emploi risque également de perdre en flexibilité, ce qui pourrait nuire à l’attractivité du pays pour les investisseurs. Enfin, il estime que la crainte d’une obligation de recrutement a accéléré les licenciements.
H.K


Jamais l'amendement du code de travail ne va alourdir la masse salariale des entreprises.
La productivité d'une entreprise est le résultat d'un outil de travail performant(investissement ) et de la main d'ouvre qualifiée ( formation et qualification) .
Les pays développés utilisent l'organisation scientifique du travail pour améliorer un tantinet la productivité et nous on continu à mâchonner la masse salariale.
la solution est peut être l'interduction de gérer pour des patrons qui ne font pas la différence entre leurs portes monnaies et la caisse de l'entreprise.......

