
La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le tribunal de première instance de Tunis a entamé, ce mardi 1er juillet 2025 dans l’après-midi, l’examen de l’affaire dite du complot contre la sûreté de l’État 2, dans le cadre d’une audience tenue à distance.
En effet, l’affaire implique 21 accusés, dont le président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi, l’ancien chef du gouvernement Youssef Chahed, l’ex-directrice du cabinet présidentiel Nadia Akacha et le dirigeant du même mouvement Habib Ellouz. Tous sont poursuivis pour des infractions à caractère terroriste.
Plusieurs accusés ont été transférés à la salle réservée aux comparutions à distance à la prison civile de la Mornaguia, dont l’ancien chef de la brigade de protection des avions à l’aéroport de Tunis-Carthage Abdelkarim Laâbidi, Habib Ellouz, l’ex-maire d'Ezzahra Rayen Hamzaoui, l’ancien directeur général des services spécialisés Mahrez Zouari ainsi qu’un cadre sécuritaire à la retraite.
Le juge d’instruction avait, par ailleurs, émis des mandats d’amener internationaux à l’encontre de douze accusés se trouvant à l’étranger.
Les charges retenues incluent la formation d’un groupe lié à des activités terroristes, l’incitation au meurtre, à la violence ou aux agressions, la planification d’atteintes contre les personnes et les biens, ainsi qu’un complot contre la sécurité intérieure de l’État. Les accusés sont également poursuivis pour tentative de modification de la structure de l’État, actes préparatoires en vue de commettre des crimes, et utilisation du territoire national ou étranger pour recruter et former des individus en vue d’attentats sur le sol tunisien ou à l’étranger.
H.K